Monique
Dohy: artiste graveur Bruxelloise nous fait part de son
cheminement dans le monde de l'estampe
Petits paysages d’écritures chaotiques
pointe
sèche et eau forte
Voyager
en train m’a souvent donné l’impression d’être dans les
coulisses du monde.
Par
la fenêtre, j’aperçois l’arrière des maisons, des remises
caduques, des tas de bois, des choses étranges mises en attente et
qui restent là, des potagers soignés ou parfois sauvages, des
jardins encadrés de haies ou de barrières, des champs à perte de
vue.
Quand
il neige, je prends le train. L’épaisse mousse blanche recouvre le
paysage. Émergent alors de petits débris épars, des morceaux de
bois solitaires. Les angles s’arrondissent et les arbres décharnés
deviennent à moitié visibles, rendus plus fins par la masse
blanche…
Et
puis, il y a Alep et d’autres lieux ravagés, qui ne sont plus que
des ruines. Les maisons éventrées, si encore debout écartèlent
leurs charpentes sur une terre ramollie…
Parfois,
le regard se règle sur l’horizon…
Monique
DOHY, février 2016
En
savoir plus sur ces petits paysages chaotiques
https://galeriedumont.be/project/dohy-vilet/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire